Bénédicte Charron
Forte de ma formation universitaire de psychologue clinicienne et de mes années d’expérience à l’hôpital où j’ai travaillé en service d’Alcoologie, en service de Soins Palliatifs et en service de Pédiatrie dans des situations de souffrance aigüe, j’ai été amenée à adapter la théorie au terrain. A l’hôpital, il ne peut être question de thérapie au long cours : il arrive même de ne rencontrer les patients qu’une seule fois. Alors soit on baisse les bras en silence soit on essaie de transformer ce petit temps donné en un moment utile et thérapeutique pour le patient. J’ai toujours refusé de baisser les bras face à la souffrance.
La formation en thérapie familiale que j'ai suivie me permet de varier les outils d'analyse d'une situation et d'en avoir plusieurs clés de lecture. Ces différentes lectures affinent l'analyse et en augmentent la pertinence pour une thérapie plus rapide.